Asperatus

7 avr. 2011

Tepco ment et désinforme en cachant des faits

Nous sommes témoins d'une des plus grande catastrophe de notre ère.       — Areva  VP exécutif, 23 mars 2011
Tepco camoufle les faits. Arnie Gundersen nous livre d'inquiétantes informations sur la contradiction entre les relevés effectués dans la zone de Fukushima et les déclarations de ses dirigeants.

Closing Ranks: The NRC, the Nuclear Industry, and TEPCo. Are Limiting the Flow of Information from Fairewinds Associates on Vimeo.


À lire également cet article du Nouvel Observateur 
En voici un extrait des plus percutant :  

Les autorités demandent-elles à une population probablement contaminée, de quitter la zone sans être ni répertoriée, ni soumise au minimum de suivi médical ?
C'est dans ces conditions qu'on a appris hier une nouvelle ahurissante : le gouvernement japonais a encouragé hier les gens vivant à l'intérieur du périmètre de 20 à 30 kilomètres de la centrale nucléaire, à le quitter « volontairement ». Le choix du mot « volontairement » n'est évidemment pas innocent : il s'agit de ne pas affoler une population dont l'inquiétude augmente, alors que les gens, cloîtrés, sont dans un état sanitaire préoccupant (pas d'eau courante, pas d'électricité, pas de chauffage et bientôt à court de vivres). Mais également la notion de "départ volontaire" permettra aussi d''éviter d'indemniser las populations qui ont perdu leur maison,  leur commerce, leur usine...Car ils sont partis "volontairement", ils n'ont pas été" évacués. De même, hier dans le Monde, on expliquait que le seuil de radioactivité admissible pour un travailleur dans une centrale nucléaire venait d'être drastiquement relevé afin de ne pas avoir à indemiser dans le futur les agents de TEPCO qui développeront des cancers,  voire même leurs familles quand ils seront morts ! La Commission gouvernementale de sûreté nucléaire a également recommandé l'évacuation « volontaire », affirmant que le rejet de matières radioactives de la centrale devrait se poursuivre pendant un certain temps ! Ce qui pourrait signifier, traduit en clair, que les autorités demandent à une population probablement contaminée, de quitter la zone sans être ni répertoriée, ni soumise au minimum de suivi médical ! Ce genre d'attitude ne nous avait pas surpris de la part des soviétiques lors de Tchernobyl, mais venant de la part d'un gouvernement démocratique, régnant sur le pays qui a connu Hiroshima et Nagasaki, c'est une irresponsabilité aussi stupéfiante que criminelle.

Jean-Marcel Bouguereau

Hallucinant !

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