Asperatus

21 mars 2011

Nuage radioactif : on est en plein dedans

Modélisation du déplacement du nuage radioactif issu de la centrale de Fukushima (21/03/2011) © TF1/LCI
La France en parle et s'inquiète alors qu'au Canada, premier pays touché avec les États-Unis, les modélisations de la dispersion des rejets radioactifs sont quasi inexistants ou ne montrent qu'un minuscule nuage se désintégrant presque totalement avant de toucher la Côte Ouest américaine. Dans cet  article du Devoir, le journaliste explique pourquoi la crainte n'est pas justifiée. 


Toutefois, lorsqu'on voit la modélisation de Météo France, on se demande tout de même si cette menace invisible et impalpable ne représente pas une menace réelle. 


Je ne suis pas physicien, mais les réacteurs de Fukushima étaient refroidis au MOX, mélange toxique et hautement radioactif de plutonium et d'uranium appauvri. Est-ce que cela fera une différence ? Est-ce que ce panache radioactif en est constitué ? Devons-nous nous contenter de "rester calmes" comme les autorités le demandent aux Japonais déjà très exposés ? 


Ma famille et moi-même avons été exposés au nuage de Tchernobyl. Thyroïdite, cancers et allergies sévères sont parmi les effets directement attribuables à cette catastrophe que nous avons dû combattre au cours des années.


Dans le sud de la France, cet été là, nous n'avons vu que très peu d'oiseaux et les fruits et légumes étaient importés.
Rappelons-nous que les autorités, les journalistes et tous ces être "bien pensant" de notre société nous affirmaient alors que le nuage s'était arrêté à la frontière...

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