Peu avant le séisme qui vient de frapper l'île Nippone, mes pensées, peu charitables il est vrai, se concentraient sur des chasseurs de baleines, cruels consommateurs des peuplades de l'océan, et sur des "workaholics", prêts à mourir pour leurs besognes lorsque "l'honneur" était en jeu. Félés, meurtriers, zélés et suicidaires.
J'en étais venu à oublier le peuple ; créateur de la culture Nippone, du raffinement, du courage — car il en a fallut pour renaître des bombes destructrices de 1945 — et du style ; les Japonais sont à mon avis les êtres arpentant notre Terre les mieux habillés qui soit.
C'est alors que je reçu, d'un coup, tous les souvenirs de romans, de dessins animés et de mangas que l'esprit de mon enfance et de mon adolescence dévorèrent et digèrent encore. Le Japon, c'est tout un pays. Et le sushi, c'est délicieux.
Alors pourquoi tant de haine ? Pourquoi a-t-il fallut un cataclysme d'une telle ampleur pour que mes sentiments à l'égard de cet archipel hors du commun se réveillent ? Je l'ignore. Par contre, je crois de plus en plus aux prédictions annonçant des changements majeurs devant passer par des catastrophes encore jamais vues et j'espère une chose, c'est que si ces phénomènes extraordinaires doivent se produire, le coeur des hommes s'ouvrira comme le mien s'est ouvert pour le peuple 'chasseur de baleines'.
Souhaitons que le coeur des aveugles au lien qui nous unit, aujourd'hui enseveli sous des couches de peur, d'envie et de haine, resurgira et nous rassemblera afin de créer un monde nouveau ; juste, fraternel et dont le seul carburant sera l'amour.
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